Une invention qui, décidément, ne cesse de créer la controverse. Le robot conversationnel ChatGPT est désormais dans les mains de multiples arnaqueurs. De nombreuses copies malveillantes ont été créées pour escroquer les utilisateurs. Depuis le mois de mars, la maison-mère de Facebook, Meta, a repéré plus de 1000 noms de domaines reprenant le design et le concept de ChatGPT, qui compte 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels. C’est un rapport de Meta qui l’assure : la plupart de ces outils sont proposés sous forme d’extensions de navigateurs ou d’applications.
Les données personnelles ciblées
“Certaines de ces extensions ont des options de ChatGPT efficaces et fonctionnelles aux côtés du logiciel malveillant” a déclaré Guy Rosen, responsable de la sécurité de l’information chez Meta, auprès de plusieurs médias dont Axios. “ChatGPT est le nouveau crypto“. Ces copies récupèrent les données personnelles de leurs victimes, dont des mots de passe et des éléments d’identité.
Meta a indiqué vouloir déployer des outils pour lutter. L’un d’entre eux a été mis en place cette semaine. C’est un guide pour aider les entreprises ayant un compte Facebook à bannir ce type de logiciels malveillants. Pour l’heure, Meta n’a pas su identifier le nombre d’arnaques commises. La maison-mère assure toutefois que les arnaqueurs changent régulièrement de bots dès qu’ils se font repérer.
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