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Perplexity propose de racheter Google Chrome pour 34,5 milliards de dollars

Perplexity, jeune start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, a créé la surprise en proposant 34,5 milliards de dollars pour acquérir Chrome, le navigateur phare de Google.

Cette offre dépasse largement sa propre valorisation, estimée à 18 milliards, mais l’entreprise affirme que plusieurs grands fonds de capital-risque sont prêts à financer intégralement l’opération. Les estimations de la valeur de Chrome varient selon les analystes, entre 20 et 50 milliards de dollars.

Perplexity propose de racheter Google Chrome pour 34,5 milliards de dollars

Procès antitrust majeur

La proposition intervient alors que Google est confronté à un procès antitrust majeur. Le juge fédéral Amit Mehta doit décider s’il contraindra l’entreprise à vendre Chrome afin de réduire son influence sur le marché de la recherche en ligne.

L’an dernier, il avait conclu que Google détenait un monopole illégal. La décision sur d’éventuelles mesures correctives est attendue ce mois-ci. Perplexity semble vouloir démontrer qu’un acheteur crédible existe si une cession était imposée.

Dans une lettre adressée à Sundar Pichai, PDG d’Alphabet, la start-up explique que son offre vise à « satisfaire un remède antitrust » dans l’intérêt public, en plaçant Chrome entre les mains d’un opérateur indépendant.

Elle promet de maintenir Chromium, le projet open source qui sert de base à Chrome, et de conserver Google comme moteur de recherche par défaut, tout en laissant aux utilisateurs la possibilité d’en changer.

Google, pour sa part, ne montre aucune intention de céder son navigateur. Sundar Pichai a déclaré qu’une telle vente nuirait aux activités de l’entreprise, freinerait l’innovation et pourrait créer des risques de sécurité. Avec environ 3,5 milliards d’utilisateurs et plus de 60 % de part de marché mondiale, Chrome est l’un des piliers stratégiques de Google. Fondée en 2022 à San Francisco, Perplexity a récemment lancé son propre navigateur, Comet, auprès d’une partie de ses utilisateurs.

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