Microsoft a annoncé aujourd’hui une nouvelle vague de licenciements touchant environ 3 % de ses effectifs mondiaux, soit près de 6000 employés répartis à travers plusieurs pays et divisions.
Une décision surprenante, d’autant plus que l’entreprise affiche une santé financière remarquable : son dernier bénéfice trimestriel, publié fin avril, s’élève à 25,8 milliards de dollars, dépassant largement les attentes des analystes.
Dans une déclaration à CNBC, un porte-parole de Microsoft a expliqué que cette réduction d’effectifs s’inscrit dans un effort plus large d’optimisation organisationnelle : « Nous poursuivons les ajustements nécessaires pour mieux positionner l’entreprise face à un marché en constante évolution. »
La firme comptait 228 000 collaborateurs à la fin juin 2024, ce qui signifie que ces suppressions concernent un volume significatif de salariés.
Contrairement à une précédente vague de licenciements survenue en janvier, ces départs ne seraient pas liés aux performances individuelles, mais plutôt à une volonté de réduire la complexité hiérarchique. Microsoft semble ainsi s’inscrire dans une logique de rationalisation structurelle.
Il s’agirait de la plus importante série de licenciements depuis celle de 2023, qui avait vu 10 000 postes supprimés. L’objectif semble clair : simplifier l’organigramme, à l’image de la stratégie d’Amazon, qui avait récemment évoqué la nécessité de supprimer certaines « couches intermédiaires » jugées superflues.
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