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Le remplaçant du SMS, le RCS, disponible sur plus de la moitié des smartphones français

Le RCS (Rich Communication Services), successeur du SMS, gagne rapidement du terrain en France. Selon les dernières données publiées par l’AF2M (Association française pour le développement des services et usages multimédias multi-opérateurs), la technologie est désormais compatible avec 60 % du parc de smartphones dans l’Hexagone.

Le remplaçant du SMS, le RCS, disponible sur plus de la moitié des smartphones français

+35% de compatibilité

L’AF2M indique : “Entre octobre 2024 et février 2025, le nombre de smartphones compatibles RCS a connu une croissance remarquable de +35 %. En France, cela représente un bond de 28,3 à 38,1 millions d’appareils, soit près de 10 millions de terminaux supplémentaires en moins de six mois. Désormais accessible aux utilisateurs d’iPhone (iOS) chez les quatre principaux opérateurs (Orange, Bouygues, Free Mobile et SFR), le RCS couvre ainsi 60 % du parc de smartphones. À ce rythme, la compatibilité pourrait atteindre 85 % d’ici fin 2025.”

À ce rythme, la couverture RCS pourrait atteindre 85 % d’ici fin 2025, renforçant sa place comme standard de communication mobile en France.

Le RCS propose une expérience proche des applications de messagerie modernes comme WhatsApp ou iMessage : envoi d’images et vidéos en haute qualité, accusés de réception, discussions de groupe améliorées, messages audio, réactions par emoji, et compatibilité avec les connexions Wi-Fi.

Le RCS ne séduit pas que les particuliers. De plus en plus de marques intègrent cette technologie dans leurs stratégies de communication. Entre mars 2024 et février 2025, 267 entreprises ont lancé des campagnes via RCS, soit une centaine de nouveaux entrants sur la période. La dynamique s’est particulièrement accélérée avec la compatibilité iPhone et la généralisation du service chez les opérateurs.

Le secteur du retail arrive en tête, représentant 25 % des marques actives en RCS, suivi par les services (instituts de beauté, éducation, transports) à 16 %, puis l’automobile à 9 %.

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