L’opérateur Bouygues Telecom doit retirer pas moins de 3000 antennes appartenant à Huawei, selon un décret gouvernemental qui veut visiblement limiter l’influence du géant des télécoms chinois, à l’instar de Washington ou Londres. Aujourd’hui, l’opérateur s’oppose à cette décision et a fait savoir qu’il ne voulait pas le faire, alors même qu’il a 8 ans devant lui pour appliquer les ordres gouvernementaux.
Selon L’Expansion, l’opérateur a effectivement saisi le Conseil d’État et veut annuler le texte. Il faut dire que la moitié du réseau 4G de Bouygues Telecom (et de SFR aussi) s’appuie sur l’infrastructure de l’entreprise chinoise. D’abord, le retrait de ces antennes risque de représenter un coup faramineux, mais en plus amener à un vrai retard par rapport à ses concurrents. Bouygues voulait en sus s’appuyer sur son réseau 4G pour proposer sa 5G à ses clients.
De leurs côtés, Orange et Free Mobile n’ont aucun problème de ce côté-là puisqu’ils ont décidé d’utiliser des équipementiers européens pour la 5G. Orange a choisi Nokia et Ericsson, et Free uniquement Nokia. En bref, se profile un beau petit imbroglio pour Bouygues, qui va devoir se défaire de ce décret pour éviter les problèmes.
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