Donald Trump menace… encore. Ces derniers jours, le géant des réseaux sociaux, Twitter, a signalé un tweet du président des Etats-Unis car il comportait une fake news. Il avait écrit : “Il n’y a PAS MOYEN (ZÉRO !) que le vote par correspondance soit autre chose que substantiellement frauduleux. Le gouverneur de la Californie est en train d’envoyer des bulletins de vote à des millions de personnes. Tous ceux qui vivent dans l’État, peu importe qui ils sont ni comment ils sont arrivés là, vont en recevoir. Ensuite des professionnels vont leur dire, à ces gens qui sont nombreux à n’avoir même jamais pensé à voter avant, comment et pour qui voter. Ce sera une élection truquée.”
Le réseau à l’oiseau bleu a donc décidé de signaler ce tweet. Ce qui n’a évidemment pas plu à Trump, qui veut désormais réguler ou fermer les réseaux sociaux qui “veulent faire taire les voix conservatrices” : « Les républicains ont le sentiment que les plateformes de réseaux sociaux censurent totalement les voix conservatrices. Nous allons les réglementer sévèrement, ou les fermer, pour ne pas permettre qu’une telle chose se produise », a tweeté Donald Trump quelques heures après le signalement de son tweet. Il poursuit : « Nous avons vu ce qu’ils ont essayé de faire, et qui a été un échec, en 2016. Nous ne pouvons pas laisser qu’une version plus sophistiquée de ça se produise encore une fois ».
La désinformation devient peu à peu le fer de lance des réseaux sociaux. Facebook et Twitter s’y attaquent depuis l’élection présidentielle américaine de 2016. Donald Trump censurera-t-il les réseaux sociaux ? C’est tout de même peu probable.