X a déployé une nouvelle version de sa messagerie baptisée Chat, censée offrir un niveau de confidentialité nettement supérieur grâce au chiffrement de bout en bout pour les messages et les fichiers.
Les utilisateurs peuvent modifier ou supprimer des messages déjà envoyés, ou encore définir leur autodestruction, tandis que des protections supplémentaires permettent de bloquer les captures d’écran ou d’être alerté lorsqu’un correspondant tente d’en effectuer une. X présente Chat comme un espace sans publicité ni suivi, pensé pour garantir des échanges strictement privés.

XChat
L’outil, développé sous le nom de XChat, est désormais disponible sur iOS et sur le Web, avec un déploiement Android en approche. Son activation repose sur la création d’un code PIN à quatre chiffres, une mesure qui suscite déjà des critiques.
Plusieurs experts en sécurité pointent la faiblesse potentielle d’un code aussi court, jugé vulnérable à des attaques par force brute si X n’a pas mis en place de mécanismes de protection complémentaires.
Ils dénoncent également le manque de transparence entourant la technologie employée : contrairement aux messageries chiffrées reconnues, X n’a pas publié son protocole en open source, empêchant tout audit indépendant.
Ces réserves ne remettent pas en cause l’ambition affichée : Elon Musk veut transformer X en une plateforme polyvalente capable de rivaliser avec WhatsApp, iMessage ou Messenger. Chat s’inscrit clairement dans cette stratégie, même si la communauté de la cybersécurité attend désormais des preuves concrètes de la solidité des promesses faites en matière de confidentialité et de robustesse du chiffrement.






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