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Microsoft rétablit ses services cloud après une coupure de câbles sous-marins

La connectivité internet a été fortement perturbée en Asie et au Moyen-Orient, affectant l’Inde, le Pakistan et les Émirats arabes unis. L’origine du problème provient de coupures de câbles sous-marins en mer Rouge, notamment les infrastructures SMW4, IMEWE et FALCON, qui jouent un rôle central dans l’acheminement du trafic international.

Ces ruptures ont provoqué d’importants ralentissements ainsi que des interruptions temporaires de services essentiels, parmi lesquels Microsoft Azure. L’entreprise américaine a rapidement averti ses clients que les connexions passant par la région pouvaient souffrir de latences accrues, avant de déployer des solutions de reroutage qui ont permis de rétablir la situation en fin de journée.

Microsoft rétablit ses services cloud après une coupure de câbles sous-marins

Acte de sabotage ?

Reste une interrogation majeure : s’agit-il d’un simple accident technique ou d’un acte de sabotage délibéré ? Les câbles sous-marins ne se sectionnent généralement pas d’eux-mêmes, et les incidents observés dans des zones maritimes stratégiques nourrissent naturellement des soupçons.

Ces infrastructures, souvent invisibles pour le grand public, représentent pourtant les artères vitales d’Internet, concentrant l’essentiel des communications mondiales. Leur vulnérabilité face aux aléas naturels, aux activités humaines ou à des opérations malveillantes constitue une préoccupation croissante pour les gouvernements comme pour les acteurs privés.

Pour des entreprises telles que Microsoft, dont l’activité repose sur la fiabilité du cloud, ces événements rappellent l’importance de disposer de plans de contournement solides et de diversifier les routes numériques. L’enjeu est d’éviter une dépendance excessive à quelques câbles dont la mise hors service peut avoir des répercussions massives sur la continuité des services numériques.

À plus long terme, ces incidents soulignent la nécessité d’investir dans des alternatives et de renforcer la résilience des infrastructures critiques, dans un contexte où les tensions géopolitiques rendent chaque rupture de connectivité potentiellement suspecte. Ainsi, la mer Rouge confirme son rôle central mais fragile dans l’équilibre numérique mondial.

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