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X (Twitter) refuse de coopérer avec la justice française après une enquête le visant

La justice française intensifie son enquête visant Elon Musk et son réseau social X (anciennement Twitter), dans le cadre de soupçons d’ingérence étrangère.

Ouverte en début d’année, l’enquête préliminaire prend un nouveau tournant avec la désignation de la gendarmerie nationale comme service enquêteur, une décision officielle annoncée par la procureure de Paris, Laure Beccuau.

X (Twitter) refuse de coopérer avec la justice française après une enquête le visant

Chefs d’accusation graves

L’enquête vise désormais à la fois la plateforme X en tant que personne morale et des individus physiques, sans préciser si Elon Musk est personnellement concerné.

Depuis le 9 juillet, cette nouvelle étape ouvre la voie à des perquisitions et auditions. Deux chefs d’accusation particulièrement graves sont au cœur du dossier : l’altération du fonctionnement d’un système informatique en bande organisée et l’extraction frauduleuse de données dans les mêmes conditions, deux délits passibles de dix ans de prison et 300 000 euros d’amende.

L’affaire a été déclenchée par deux signalements, dont l’un émanant du député Eric Bothorel, évoquant une possible manipulation des algorithmes de X pour favoriser certaines thématiques politiques et certains candidats lors d’élections récentes en Europe.

En réaction, X a publié un communiqué virulent dénonçant une enquête politique et niant catégoriquement toute manipulation ou extraction de données.

La plateforme estime que la procédure viole ses droits fondamentaux, menace la liberté d’expression et représente une atteinte à la vie privée de ses utilisateurs. Elle critique notamment l’utilisation de la qualification de « bande organisée », perçue comme disproportionnée.

X s’oppose aussi à l’accès exigé par le parquet à son algorithme de recommandations, arguant que cela reviendrait à exposer les publications de tous ses utilisateurs. Affichant une position de défi, X refuse toute coopération avec la justice française, ce qui risque d’aggraver sa situation sur le plan légal.

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