En 2020, Shimano a déposé un brevet qui vient d’être découvert en janvier 2024. Celui-ci met en avant un dispositif innovant capable d’ajuster automatiquement la position et l’inclinaison de la tige de selle et de la suspension d’un vélo. Ce mécanisme utilise un modèle d’apprentissage alimenté par l’intelligence artificielle.
Il est intéressant de noter que l’intelligence artificielle, loin d’être réservée aux robots et aux produits technologiques de pointe. Elle se retrouve également dans le domaine de la mobilité, notamment chez les fabricants de vélos électriques tels que iWeech et Urtopia. Ces derniers rejoignent ainsi la liste des innovations proposées par Shimano.
La demande de brevet déposée par ce célèbre équipementier japonais en 2020 témoigne de l’intégration de ce mécanisme avec un modèle d’apprentissage basé sur l’intelligence artificielle. C’est ce qu’a révélé le 9 janvier 2024 la plateforme Justia, selon des informations relayées par Cycling Weekly.
Shimano dévoile une technologie d’automatisation personnalisée pour le confort du cycliste
L’idée sous-jacente repose sur l’automatisation électronique de deux éléments essentiels : la hauteur et l’inclinaison de la tige de selle, et la suspension, généralement associée aux VTT. Une tige de selle télescopique est souvent utilisée sur les gravels.
Ce qui distinguerait la technologie de Shimano des autres, c’est sa capacité à prendre en compte les préférences de l’utilisateur et son retour d’information au fil du temps. En effet, les paramètres sont ajustés en fonction des préférences de l’utilisateur.
À cette fin, les cyclistes pourraient exprimer leurs opinions en appuyant sur un bouton, ou même oralement. En effet, comme le mentionne le brevet, le système est doté d’un haut-parleur, d’un microphone et d’une reconnaissance vocale. Cela permettrait aux utilisateurs de dicter leurs préférences en termes de réglages.
Un aperçu des innovations à venir
Sur le plan technique, l’IA pourrait analyser une séquence de reconnaissance et ajuster les réglages du conducteur en fonction de ses préférences. En principe, un tel dispositif conviendrait mieux à des utilisateurs expérimentés, professionnels ou amateurs éclairés, qu’à des cyclistes urbains.
Comme c’est généralement le cas pour les brevets. Et, comme on le constate depuis de nombreuses années, une technologie de ce type ne doit pas nécessairement être mise sur le marché immédiatement. Elle représente souvent un moyen pour une entreprise de se positionner de manière formelle sur un système. Qu’il s’agisse de protéger ses droits de propriété intellectuelle ou de lancer un nouveau projet à court, moyen ou long terme.
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