Une première victoire pour les entreprises chinoises de télécommunications. La firme Xiaomi vient d’être retirée de la liste noire des États-Unis, après avoir été ajoutée par l’administration de Donald Trump en janvier dernier. Le gouvernement accusait effectivement Xiaomi d’entretenir des liens avec l’armée chinoise, au même titre que Xiaomi, qui elle n’est toujours pas tirée d’affaire.
Le retrait de Xiaomi de la liste noire des États-Unis est effectif dès à présent. Mais ce n’est pas terminé : la justice doit encore se prononcer sur la durée de ce retrait, afin de savoir s’il sera définitif ou temporaire. Dans les faits, l’interdiction faite aux investisseurs américains d’acheter des actions Xiaomi n’est plus d’actualité. Il est également interdit de qualifier la société de « compagnie militaire communiste chinoise ». Les secrétariats américains à la Défense et au Trésor, qui avaient placé l’entreprise chinoise sur cette liste noire, « n’ont pas montré que les intérêts de sécurité nationale en jeu ici étaient impérieux », a estimé le juge américain Rudolph Contreras.
Cinq entreprises chinoises d’équipements de télécommunications ont été récemment classés comme une menace pour la sécurité nationale par le régulateur américain des télécoms (FCC). Huawei et ZTE en font partie. Concernant Xiaomi, l’action a pris 12% aujourd’hui à la Bourse. C’est le plus gros gain sur une journée depuis près d’un mois.