La guerre technologique Chine – États-Unis continue ! Il y a quelques jours, les États-Unis ont mis Xiaomi sur liste noire, accusant l’entreprise chinoise d’avoir des relations étroites avec l’armée chinoise. Un peu comme l’affaire Huawei, en somme. En réponse à ce boycott quasiment assumé, Xiaomi a récemment déposé une plainte à l’encontre du Département de la Justice et du Département de la Défense (l’équivalent des ministères de la Justice et de la Défense).
La plainte qualifie la mesure américaine d’illégale et d’inconstitutionnelle. Xiaomi a d’ailleurs fait savoir que la société n’est pas contrôlée par l’Armée de la libération du peuple et que 75% des droits de vote de l’entreprise sont détenus par les cofondateurs Lin Bin et Lei Jun, lesquels n’entretiennent aucune relation avec l’armée chinoise. Rappelons que la mesure date de l’administration Trump.
Réputation affectée
Xiaomi a souligné dans sa plainte que ces restrictions entraîneraient un préjudice pour l’entreprise et qu’en plus, « les relations stratégiques de l’entreprise avec les institutions financières américaines seront considérablement endommagés ».
Selon l’agence Reuters, Xiaomi dénonce également le fait qu’on nuise à sa réputation en l’associant à l’armée chinoise, ce qui affecte « considérablement la réputation de l’entreprise auprès des partenaires commerciaux et des consommateurs, causant des torts à la réputation qui ne peuvent être facilement quantifiés ou réparés ».
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