La France est de nouveau confinée, et les achats en ligne explosent, forcément. Cela profite évidemment au géant de l’e-commerce Amazon, qui voit ses profits augmenter en masse. Le souci, c’est qu’à cause du confinement, les petits commerces en pâtissent particulièrement, puisqu’ils sont obligés de fermer, sans avoir les moyens de concurrencer Amazon sur son terrain : la livraison.
Mais selon Cédric O, secrétaire d’État au numérique, il ne faut pas pour autant boycotter l’entreprise américaine. « Acheter en ligne, ça ne profite pas seulement à Amazon », dit le secrétaire d’État au numérique sur BFM Business. « Amazon, c’est seulement 20% du e-commerce en France. Il n’y a pas un pays européen où les acteurs nationaux résistent aussi bien », assure le secrétaire d’État. Il cite quelques exemples français, comme Veepee, la Fnac et Cdiscount. « Quand l’e-commerce augmente, ça profite d’abord aux Français », ajoute Cédric O.
Cédric O veut pousser l’écosystème français à se mettre à la vente en ligne, souvent délaissée. Selon le secrétaire d’État, les petits commerces français « sont entre deux et trois fois moins digitalisés que les Allemands ». Et « c’est ça le premier sujet qu’il fait qu’ils n’arrivent pas à se défendre contre Amazon ». Il souhaite aussi « faire émerger les champions français ». Cédric O dit vouloir « avoir nos propres Amazon, Google et Apple en Europe ». Il ajoute : « Nous voulons des entreprises aussi performantes que les Américains ».
Laisser un commentaire