Décidément, l’affaire TikTok n’est pas prête à se conclure. Alors que tout semblait s’emboîter, avec l’annonce de TikTok Global, une filiale dirigée par les entreprises américaines Oracle et Walmart, une première annonce a semble-t-il chamboulé le projet de rachat. TikTok Global serait “sous contrôle” de Bytedance, et non pas sous celui des firmes étasuniennes. Donald Trump s’est de fait opposé à toute forme de partenariat qui n’inclut pas le retrait de l’éditeur chinois.
Aujourd’hui, c’est une deuxième annonce qui déchire encore un peu plus ce possible contrat qui, rappelons-le, n’a pas encore été signé. La Chine, via son organe officielle de presse China Daily, a décrit ce projet de rachat comme “sale”, “injuste” et fondé sur “l’intimidation” et “l’extorsion”. Bref, le ton est monté, d’autant que le pays a décidé de modifier sa règlement afin d’interdire la vente d’éléments logiciels “sensibles” à une société étrangère.
En bref, TikTok, qui est un succès phénoménal avec 200 millions de téléchargements, n’est pas prêt d’être vendu. Avec WeChat, l’application devait être interdite aux États-Unis le 20 septembre, mais Trump a accordé un peu de sursis afin de finaliser le rachat. Pas sûr que ça suffise.
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