Tous les quatre ans, la même histoire. L’élection présidentielle américaine, qui se déroulera le 3 novembre prochain, serait dans le viseur de hackeurs russes, chinois, et iranien, selon le géant Microsoft qui assure avoir détecté des cyberattaques.
Ces attaques ont ciblé le personnel des campagnes du président Donald Trump mais aussi son rival Joe Biden, selon le groupe, qui précise d’ailleurs que 200 attaques de ce type étaient liées à des groupes de pirates russes comme Strontium. Des consultants, travaillant pour les démocrates comme pour les républicains, mais aussi les organisations nationales des deux partis ainsi que certains partis politiques au Royaume-Uni, ont été attaqués.
Les tentatives venant de Chine, quant à elles, ont visé directement des personnalités politiques comme Joe Biden et une personnalité « autrefois associée »à l’administration Trump, selon Microsoft. Un groupe baptisé Zirconium aurait ainsi opéré près de 150 fois entre mars et septembre 2020.
Enfin, les cyberattaques venant d’Iran visaient l’entourage de campagne de Donald Trump. « Ce que nous avons détecté rappelle des types d’attaques précédentes qui non seulement visent les candidats et les personnels de campagne mais aussi ceux qu’ils consultent sur des problèmes clés », note Microsoft. Bref, un beau méli-mélo.
N’oublions pas qu’il y a déjà eu des soupçons d’ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016.
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