Aucun individu, aucune entreprise, aucune institution n’y échappe. Le monde judiciaire, que l’on croyait à l’abri, est lui aussi la cible des hackeurs. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après une cyberattaque qui a tenté d’atteindre le tribunal de Paris.
Plusieurs magistrats, dont certains appartiennent au pôle national financier, ainsi que des avocats parisiens chargés d’affaires sensibles, ont été touchés par cette cyberattaque. Le procureur de la République, Rémy Heitz, a lui-même été visé. La mission a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), autrement dit la crème de la crème.
Selon le Journal du Dimanche, les hackeurs ont envoyé de faux e-mails, qui comportaient d’anciens échanges entre les membres du monde judiciaire. Les e-mails étaient envoyés d’une adresse inconnue. « En fin de journée, je me suis retrouvé dans une situation où je n’avais plus du tout accès à mon ordinateur », explique l’avocat Jean-Marc Delas. C’est l’ouverture d’un e-mail qui aurait provoqué ce gros souci.
Sur le même sujet, le ministère de l’Intérieur a annoncé par communiqué être « actuellement victime d’une campagne d’attaque par messagerie », sans que l’on sache si les deux attaques sont liées. En bref, comme dit en préambule : personne n’y échappe.
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