S’il y a une marque dans le collimateur des Etats occidentaux, c’est bien Huawei, l’entreprise des télécoms chinoise. Huawei s’est en effet fait bannir des Etats-Unis et du Royaune-Uni, sous fond de soupçons d’espionnage pour le compte du Parti Communiste Chinois. Si l’on pouvait s’attendre à ce que la France suit naturellement, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, nous a fait sur Franceinfo une Jacques Chirac disant non à une intervention militaire en Irak.
« Nous n’interdisons pas à Huawei d’investir sur la 5G », a déclaré Bruno Le Maire. « Nous protégeons nos intérêts de sécurité nationale. J’ai eu longuement hier le vice-premier ministre chinois au téléphone et j’ai eu l’occasion de lui rappeler la position qu’a définie le président de la République, qui est la position française », a continué le ministre. Il poursuit : « il n’y a pas en France de discrimination à l’encontre de quelque opérateur que ce soit ». Il note au passage que Huawei représente environ 30% sur le marché de la 4G.
Huawei n’est cependant pas privilégié par les opérateurs français, comme a récemment révélé Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (Anssi). Les enchères pour les fréquences 5G auront lieu à la fin septembre, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
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