Quand on parle d’intelligence artificielle, on n’est souvent tenté de parler de danger ou de remplacement. Mais ici, force est de saluer que la Nouvelle-Zélande innove peut-être pour le meilleur. La police a en effet mis en place une drôle de solution pour enregistrer les plaintes des citoyens. De loin, on pourrait croire à une simple policière, sympathique et souriante au demeurant. Mais de près, on se rend compte que c’est ni plus ni moins qu’un avatar !
Ella est une IA à visage humain. Son visage est composé de photos-portraits de 26 personnes de plusieurs origines. On ne dialogue pas avec elle via un logiciel de chat mais par le biais d’un site internet. Là où l’innovation est interessante, c’est que plusieurs études prouvent que les citoyens seraient bien plus enclins à dialoguer avec cette IA impersonnelle qu’à une vraie personne, dont ils pourraient ressentir la crainte d’un jugement.
De plus, puisque l’on peut accéder à Ella depuis son ordinateur, on n’a pas à se déplacer en public, à la vue de tous et donc potentiellement de la personne visée, pour porter plainte. Et, enfin, cette IA serait particulièrement utile pour désengorger les files d’attente dans les commissariats. Pour info, en Nouvelle-Zélande, seulement 25% des délits seraient signalés auprès de la police. Ella est donc en phase de test pendant 3 mois et séduira peut-être d’autres pays plus tard.
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