Dix ans après le premier avertissement duConseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) : «pas d’écran avant trois ans», le Sénat vient d’adopter en commission (à l’unanimité) une proposition de loi, votée le 14 novembre, visant à obliger les fabricants d’appareils et jeux numériques (tablettes, smartphones, ordinateurs, consoles, etc.) à avertir les utilisateurs des risques liés à la surexposition excessive aux écrans et à prévoir une campagne nationale de sensibilisation.
Le texte de la proposition de loi «traduit les alertes lancées par de nombreux pédiatres, psychiatres, professionnels de santé et de la petite enfance, ainsi que l’Académie des sciences sur les conséquences de l’exposition des jeunes enfants aux écrans pour leur développement» a expliqué Catherine Morin-Desailly, la présidente de la commission de la Culture, de l’éducation et de la communication.
Le texte met également le point sur la mise en place d’une campagne nationale de sensibilisation aux bonnes pratiques en matière d’exposition des enfants aux écrans. La proposition de loi reprend la règle « 3-6-9-12 » développée par le psychiatre Serge Tisseron : pas d’écrans avant 3 ans, pas de console de jeux sans surveillance avant 6 ans, pas d’Internet avant 9 ans et une utilisation sous surveillance d’Internet à partir de 12 ans. La proposition de loi sera définitivementvotée ce mardi en séance publique.
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