La majorité des entreprises anglaises seront impactées négativement par le Brexit, surtout celles qui pouvaient profiter du libre échange au sein de la communauté européenne. Le secteur bancaire, de la finance, de l’automobile, de l’aérospatiale et du web se retrouveront isolées de l’un des plus grands marchés économiques au monde : l’Europe. Quelques groupes anglais arriveront toutefois à garder le cap, surtout celles qui peuvent facilement s’externaliser, comme c’est le cas des bookmakers et des plateformes de jeux d’argent en ligne.
Un marché européen de 40 milliards d’euros
En Angleterre, les jeux d’argent en ligne représente un volume d’affaire de plus de 6 milliards d’euros par année (données publiques diffusées sur le site de l’UKGC, la commission anglaise des jeux d’argent), alors qu’en Europe, ce volume avoisine les … 40 milliards d’euros.
Lorsqu’on y regarde de plus près, les sites de jeux d’argent et les casinos virtuels les plus populaires d’Europe ont un lien direct ou indirect avec les groupes anglais opérants ces plateformes, qui sont de véritables institutions dans divers pays à fort potentiel (l’Italie, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et l’Autriche). Les bookmakers anglais ont su, depuis déjà plus de 10 ans déjà, se diversifier en s’installant dans de nombreux pays et secteurs des jeux d’argent, dont les casinos virtuels.
Les bookmakers anglais gardent un pied en Europe
Pour se rendre compte de la portée des casinos virtuels anglais en Europe, il suffit de visiter le guide web best online casinos, l’un des sites favoris des joueurs anglophones et francophones à la recherche de sites de casino légaux et détenteurs de licence d’exploitation reconnues au sein de la communauté européenne. Il est amusant, ou étonnant, de voir que les casinos en ligne anglais sont les mêmes que ceux proposer en français, en allemand et en italien!
Le principe du formatage et de l’industrialisation a été appliqué aux plateformes de jeux d’argent en ligne les mieux gérées et réalisées, seul la langue et la devise changent, les jeux, le support client et le serveur web restant les mêmes. L’exemple le plus extrême est celui de l’Italie, où chaque casino online est une sorte de copier-coller du modèle original, même le nom du casino virtuel reste anglais : William Hill, Ladbrokes, Unibet, 888, etc.
Les casinos virtuels anglais, qui appartiennent en réalité aux bookmakers, sont pour la plupart établis dans plusieurs régions et pays, dont le centre opérationnel est souvent à Londres. Lors du Brexit, elles n’auront qu’à ouvrir un bureau de représentation dans une ville européenne (adresse fiscale) pour continuer sans contrainte leurs activités bien rodées.
Laisser un commentaire