Les Cours de Justice font partie du quotidien d’Apple. En effet, les représentants légaux de la firme ont très souvent des affaires d’ordre judiciaire à traiter, que ça soit des conflits avec Samsung ou des plaintes d’utilisateurs. À Cupertino, c’est l’effervescence : une class action à l’encontre de la société californienne a été acceptée. En termes plus clairs, ce type d’appel relève d’une plainte collective, et de clients plus précisément dans ce cas de figure.
La juge américaine Yvonne Gonzales Roger présidera les débats d’une audience prévue pour le 17 novembre prochain, dont l’ordre du jour sera les DRM mis en place par Apple en 2004. Pour cette affaire, le DRM (Digital Right Management), ou « gestion des droits numériques » en français concerne la protection appliquée aux musiques d’iTunes afin que celles-ci ne soient pas partagées.
Cette pratique, bien que toujours existante, est de moins en moins répandue. Ce que l’on reproche à la marque à la Pomme, c’est d’avoir obligé les utilisateurs d’iPod à passer par iTunes pour l’achat de musiques. Apple utilisait un DRM connu sous le nom de « FairPlay », afin de protéger son Store. De nombreuses failles ont toutefois permis de débrider la situation, à l’image du logiciel RealPlayer qui permettait de synchroniser du contenu « non autorisé » sur les baladeurs.
Apple a toujours lutté de son côté pour combler ces vulnérabilités, en proposant régulièrement des mises à jour d’iTunes. Aujourd’hui, près de 325 000 000 millions de dollars de dommages et intérêts sont réclamés au géant américain concernant cette class action. À qui la juge donnera-t-elle raison ? Réponse dans quelques semaines !
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