Le processus de rachat de SFR est désormais lancé, et les discussions s’intensifient entre les principaux opérateurs français. Orange, Bouygues Telecom et Free Mobile figurent parmi les acteurs en lice pour reprendre les actifs de l’opérateur.
Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, Jacques Aschenbroich, le président du conseil d’administration d’Orange, a indiqué à BFM Business que la vente de SFR est « une opportunité pour permettre une réduction de quatre à trois opérateurs ».
“Espèce de dogme”
Il ajoute qu’il y a « une espèce de dogme, c’est quatre opérateurs. Il y a trois opérateurs aux États-Unis, il y a trois opérateurs en Chine, il y a quatre opérateurs en France et probablement 120 en Europe ». Selon ses dires, « il faut qu’il y ait une concentration ».
Toutefois, malgré ces ambitions, aucun accord ne semble proche. Le président d’Orange précise que les discussions sont en cours mais encore très loin d’aboutir. La complexité du dossier freine les avancées : il faut déterminer le sort des clients, des antennes, des points de vente physiques, des salariés, sans oublier SFR Business, la branche dédiée aux entreprises.
À cela s’ajoute un passage obligatoire par l’Autorité de la concurrence, qui devra valider l’opération, ce qui pourrait freiner ou conditionner l’issue de la vente. Jacques Aschenbroich cite l’exemple britannique, où la consolidation a été possible grâce à un changement d’approche post-Brexit.
Selon de récentes informations, Bouygues viserait principalement les antennes de SFR, tandis que Free Mobile serait intéressé par les clients professionnels de SFR Business, ainsi que par la base d’abonnés mobile et fixe. Orange, de son côté, reste impliqué dans les discussions mais semble moins engagé que ses rivaux dans la course.
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