La SNCF envisage de recourir aux satellites en orbite basse pour offrir un Wi-Fi plus performant à bord de ses TGV, un projet encore en phase exploratoire selon La Lettre.
Actuellement, la connectivité repose sur les réseaux 4G et 5G au sol, souvent jugés insuffisants par les voyageurs en raison de leur instabilité à grande vitesse ou dans les zones mal couvertes.

Consultations
Pour remédier à ces limitations, la SNCF mène des consultations en vue d’un possible appel d’offres d’ici fin 2025, avec l’ambition de garantir une connexion plus fiable dans ses trains à grande vitesse.
Deux acteurs se détachent pour fournir cette technologie satellitaire : Starlink, avec sa constellation de plus de 7 000 satellites, et Eutelsat/OneWeb, opérateur européen aux capacités moindres mais bénéficiant d’un avantage stratégique sur le plan de la souveraineté technologique.
Starlink se distingue par une couverture et une capacité supérieures, mais sa position dominante soulève des interrogations liées à la dépendance envers une infrastructure américaine, notamment dans un contexte de sensibilité croissante autour des données et de la cybersécurité.
De son côté, Eutelsat séduit par sa dimension européenne, mais ses performances plus limitées pourraient freiner son adoption. Au-delà du choix du fournisseur, des défis techniques importants restent à relever : garantir une réception stable dans des trains roulant à grande vitesse, adapter les équipements, et obtenir les homologations nécessaires. Si la SNCF confirme mener des tests et réflexions sur le sujet, elle précise qu’aucune décision n’a encore été prise.






Laisser un commentaire