Coup de théâtre dans le procès opposant le ministère américain de la Justice à Google : OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, a exprimé un intérêt inattendu pour un éventuel rachat de Chrome. L’annonce a été faite par Nick Turley, chef de produit chez OpenAI, lors d’une audience devant un tribunal fédéral, selon une dépêche de Reuters.

Google décline l’offre
Ce scénario de vente de Chrome figure parmi les sanctions envisagées par le ministère de la Justice pour mettre fin à ce qu’il considère comme un abus de position dominante de la part de Google sur le marché de la recherche en ligne. L’an dernier, le juge Amit Mehta avait estimé que Google exploitait illégalement son monopole. Alors que la firme californienne prévoit de faire appel, la phase des remèdes a officiellement commencé cette semaine.
OpenAI avait déjà tenté un rapprochement avec Google l’année dernière, dans l’optique d’un partenariat technologique. L’idée était d’intégrer les résultats de recherche Google dans ChatGPT, qui s’appuie actuellement sur Bing. Sans nommer Microsoft, Nick Turley a laissé entendre que des « problèmes de qualité importants » avec ce partenaire non identifié ont motivé la recherche d’alternatives.
Dans un e-mail présenté au tribunal, OpenAI a déclaré : « Nous pensons qu’un partenariat, notamment via l’API de Google, nous permettrait de proposer une meilleure expérience à nos utilisateurs. » Mais Google aurait décliné l’offre. « À ce jour, aucun accord n’existe entre nos deux entreprises », a confirmé Turley.
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