La sortie tant attendue côté Xbox est arrivée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été mouvementée ! Après des années de développement, Starfield, ce jeu de rôle spatial en exclusivité sur Xbox Series et PC, est sorti le 1er septembre dernier en accès anticipé. Sa sortie officielle se fera mercredi 6 septembre. Alors que l’on s’attendait à un titre révolutionnaire, force est de constater que Starfield est une véritable déception.
Il culmine actuellement à 86 sur le site d’agrégateur de notes international Metacritic. C’est donc moins bien que Final Fantasy XVI, Hi-Fi Rush, Diablo IV, Street Fighter 6 et Baldur’s Gate 3 (sorti uniquement sur PS5 et PC). Le site référence américain, IGN, a d’ailleurs donné à Starfield la note de 7/10. C’est peu, très peu, pour un jeu Bethesda. Et pour cause : Starfield est une déception, comme nous avons pu le constater chez World is Small.
Alors qu’était promis un jeu d’exploration spatiale, il faut bien avouer qu’il n’y a quasiment pas d’espace, et peu d’exploration. Starfield est en réalité une succession de quêtes, très bien écrites par ailleurs, entrecoupées de phases de shoot, de dialogues et de… voyages rapides. Les déplacements à bord du vaisseau ne servent effectivement à pratiquement rien, puisque rejoindre la surface d’une planète ne peut se faire que via un menu et un clic. “On est limité à de petites zones spatiales et à des paysages planétaires stériles, tandis que le véritable acte de voyage spatial se réduit à cliquer sur des boutons dans une interface utilisateur”, résume d’ailleurs un joueur sur les réseaux sociaux. Ces mêmes planètes, générées procéduralement, manquent de points d’intérêts interessants.
Reste donc les quêtes, bien écrites… mais données par des PNJ qui font peur, et pas très crédibles. “Le plus gros problème, c’est que la profondeur émotionnelle n’est pas là“, déclare un autre joueur. “Tout est aussi générique que possible, que ce soit le MacGuffin qui vous est imposé dans les dix premières minutes du jeu ou les quêtes annexes où vous traquez une quantité infinie de puces de données et de méchants génériques.“ On passera les bugs en tout genre, donc nous offrons une farandole ci-dessous. Les phases de shoot, elles, sont plutôt agréables. La personnalisation aussi, et la densité du jeu également. Il n’empêche que Starfield aurait dû faire bien mieux.
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