Avec la crise du coronavirus, il y a une technologie qui pourrait ne pas débarquer tout de suite en France : la 5G. Cette petite révolution dépend en effet des opérateurs publics, tels que Bouygues, Free et Orange, et surtout de leurs enchères. Ils doivent en effet se rassembler pour s’attribuer les différentes antennes sur le territoire, pour ainsi obtenir pour leurs abonnés. Il y a quelques jours, Martin Bouygues a demandé à ce que ces enchères soient repoussées jusqu’à fin 2020 voire début 2021.
Une proposition qui ne satisfait pas vraiment le gouvernement. Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré sur BFM Business ce mardi : « Faisons attention à ne pas prendre du retard (sur la 5G) et à ne pas se retrouver dans la situation qu’on a déjà vécue plusieurs fois en France où on va être plus intelligents que tout le monde et à la fin on est plutôt en retard sur le reste de la compétition ». Elle ajoute : « On va regarder ça de très près mais je ne suis pas totalement convaincue par les arguments qui sont déployés », sans pour autant communiquer de calendrier définitif.
Les enchères devaient initialement prendre place ce printemps. L’Arcep, le régulateur des télécoms, pense qu’elles auront finalement lieu en juillet ou en septembre. Son président, Sébastien Soriano, s’est dit “étonné” de la demande de Martin Bouygues dans la presse.
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