Le déchiffrement des iPhone des personnes impliquées dans des affaires criminelles est devenu un véritable problème pour la justice américaine en général et le FBI en particulier. Ces deux entités ne disposent pas en effet de tous les outils et compétences nécessaires pour une telle opération. Et les faits divers de ces derniers mois sur ce sujet en sont la preuve.
Toutefois, pour une récente affaire impliquant la compagne d’un homme présumé être un membre d’un gang, la police fédérale n’a pas voulu y aller par quatre chemins. Cette dernière a obtenu un mandat lui permettant d’obliger un femme de 29 ans à débloquer un iPhone via le capteur Touch ID, dans le but de recueillir des informations qui pourraient les aider à résoudre cette enquête.
Il est bon de préciser ici que c’est la première fois que l’on rencontre une situation de ce genre dans une affaire fédérale. Ici, la décision du juge de délivrer un mandat a été motivée par un jugement rendu dans un tribunal de Virginie en 2014. Le tribunal a estimé que si le cinquième amendement de la Constitution protège les codes de sécurité, il en est autrement pour les empreintes digitales.
J’aurais niqué la bouton à sa place