C’était pressenti depuis quelque temps, et c’est désormais acté : Elon Musk a quitté le DOGE, cette entité controversée créée pour réduire le déficit public américain, souvent au prix de coupes sévères dans les aides sociales, touchant notamment des populations vulnérables comme les vétérans de guerre.

Contexte difficile
Après 130 jours à sa tête – la durée maximale autorisée – Musk a officialisé son départ sur X, annonçant son retour total aux commandes de ses entreprises : « Retour au travail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et à dormir dans les salles de conférences, les serveurs et les usines. Je dois me concentrer sur X/xAI et Tesla (ainsi que sur le lancement de Starship la semaine prochaine), car nous déployons des technologies critiques. »
Ce retour intervient dans un contexte particulièrement difficile pour le milliardaire. Tesla voit ses ventes s’effondrer à l’échelle mondiale, fragilisée par une image de marque sérieusement écornée et par le revers commercial du Cybertruck.
Du côté de SpaceX, les deux derniers essais de Starship se sont soldés par des explosions. X, son réseau social, a subi plusieurs pannes majeures ces derniers mois. Neuralink rencontre des difficultés, et Grok, son assistant IA, peine à rivaliser avec des géants comme ChatGPT ou Gemini.
Ce départ du DOGE, bien que présenté comme volontaire, n’aurait guère suscité d’opposition politique. Donald Trump, à l’origine de la nomination de Musk, se montrerait d’ailleurs de plus en plus agacé par lui ces dernières semaines et n’a rien fait pour prolonger son mandat.
Elon Musk se retrouve donc face à une montagne de défis à relever, dans un contexte où même son aura d’entrepreneur visionnaire semble mise à mal.
Laisser un commentaire