Le premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a présenté un projet de loi visant à interdire l’accès aux réseaux sociaux pour les mineurs de moins de 16 ans. Une initiative qui fait écho à la récente législation australienne, considérée comme l’une des plus strictes au monde sur le sujet.
Ce texte, encore à l’état de proposition, obligerait des géants comme TikTok, Instagram, Facebook ou X (anciennement Twitter) à mettre en œuvre des systèmes efficaces pour empêcher les utilisateurs de moins de 16 ans d’accéder à leurs services. Les entreprises contrevenantes pourraient faire face à des amendes pouvant atteindre un million d’euros.

Un projet inspiré du modèle australien
Cette proposition néo-zélandaise s’inspire directement de la loi australienne adoptée en novembre dernier, dont la mise en œuvre est prévue d’ici la fin 2025. Elle s’inscrit dans une volonté plus large de protection des jeunes face aux effets jugés délétères des réseaux sociaux sur leur santé mentale, leur bien-être et leur développement.
Mais le modèle australien a aussi ses détracteurs. Plusieurs entreprises du secteur tech ont exprimé leur inquiétude, craignant que des mesures trop strictes poussent les jeunes vers des plateformes alternatives non régulées, et donc potentiellement plus risquées.
Le premier ministre néo-zélandais a justifié cette initiative comme une réponse directe aux préoccupations croissantes des familles. « Il s’agit de protéger nos enfants. Il s’agit de demander aux plateformes de prendre leurs responsabilités en matière de sécurité », a déclaré Christopher Luxon.
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