Le piratage en ligne a explosé ces dernières années, plus particulièrement depuis la pandémie, le confinement et le besoin de pratiquer d’autres activités que de regarder des séries Netflix, jouer aux jeux vidéo ou de casino tels que ceux proposés par https://mr.bet/fr/casino/type/live. Pourtant, ces derniers mois, les opérations menées par les services répressifs dans le cadre de la lutte contre le piratage audiovisuel se sont intensifiées.
Cette mesure a permis de fermer un réseau IPTV dédié à la diffusion non autorisée de matchs du championnat d’Europe de football, et cela n’est que la dernière d’une série d’interventions. Ce n’est pas surprenant, car la lutte contre les atteintes à la propriété intellectuelle, y compris le piratage de contenus audiovisuels, a été inscrite par le Conseil européen comme l’une des dix priorités pour la période quadriennale 2022-2025 dans le cadre de la plateforme européenne multidisciplinaire contre les menaces criminelles.
Le piratage numérique s’opère de différentes manières :
Tout cela représente malheureusement un marché extrêmement lucratif pour les contrevenants. Selon les conclusions de l’Office européen de la propriété intellectuelle, le secteur de la diffusion IPTV représente à lui seul un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros en revenus illégaux dans l’Union européenne, générés par l’offre et la consommation de contenus numériques enfreignant les droits d’auteur.
La Commission européenne a épinglé plusieurs pays qui ne respectent pas suffisamment les droits d’auteur ou qui ne font pas assez d’efforts pour lutter contre le piratage. Dans le cadre de sa liste semestrielle des pays étrangers (non-européens) dont la politique en matière de droits d’auteur est laxiste, l’organisation a fait appel aux gouvernements de treize nations afin de mettre en œuvre un régime efficace de blocage des sites pour réduire la menace.
Il est intéressant de noter que les États-Unis ne figurent nulle part sur la liste, bien qu’ils soient un foyer d’activités liées au piratage. Les treize pays dans le collimateur de la Commission européenne sont la Chine (via TorrentFreak), qui a été désignée comme le principal sujet de préoccupation. L’Inde, l’Indonésie, la Russie, la Turquie et l’Ukraine sont classés au niveau de priorité 2, tandis que l’Argentine, le Brésil, l’Équateur, la Malaisie, le Nigeria, l’Arabie saoudite et la Thaïlande sont classés au niveau 3.
L’UE n’a toutefois pas inclus le Viêt Nam dans sa liste, bien que les États-Unis accusent ce pays de traîner les pieds sur la question et de permettre à plusieurs sites pirates d’opérer librement à partir de son territoire. Les États-Unis ont accusé le Viêt Nam de ne rien faire pour fermer les services de diffusion gratuite des films, émissions télé et dessins animés, malgré des avertissements répétés.
La Commission européenne estime que les activités illégales prospèrent en grande partie en raison de l’inefficacité de l’application des droits d’auteur dans la lutte contre le piratage physique et en ligne. Pour s’attaquer efficacement au problème, l’organisation souhaite que les pays bloquent massivement les sites de piratage. À titre d’exemple, la CE a souligné comment l’Indonésie a ordonné aux fournisseurs d’accès à Internet locaux de bloquer plus de 3 500 noms de domaine soupçonnés de diffuser des contenus piratés.
Toutefois, le blocage des sites n’est peut-être pas la solution miracle contre le piratage en ligne, car la plupart de ces services continuent d’opérer en se livrant à une pratique connue sous le nom de domain hopping, qui consiste à changer de nom de domaine pour échapper aux blocages. Certains pays de l’UE s’attaquent à ce problème en mettant régulièrement à jour leurs ordonnances de blocage, mais d’autres ne parviennent pas à suivre les pirates dans cette interminable partie cachée du numérique.
La visualisation d’un contenu piraté est toujours de moins bonne qualité que le matériel original. En effet, la retransmission ou la redistribution s’effectue toujours après un processus de rééchantillonnage et de compression, qui entraîne évidemment une perte d’informations. Cela peut se traduire par une résolution inférieure à la résolution native, une perte de détails et de définition et, dans certains cas, une dégradation de la couleur de l’image. En outre, le son peut également être compromis par la perte de fréquences, de clarté tonale et d’une impression de spatialité.
L’appréciation d’un contenu non original se traduit par une qualité perçue comme inférieure, souvent de manière appréciable, par rapport à la qualité de la production, ce qui dévalorise le travail des créateurs et des professionnels.
De plus, le piratage comporte tellement de risques et d’inconvénients qu’il ne semble plus vraiment en valoir la peine aujourd’hui. Il est désormais très facile et immédiat d’accéder à des contenus de qualité, légalement et depuis son domicile, grâce à d’innombrables services de streaming officiels (Disney+, Netflix, NOW, Amazon Prime, pour ne citer que les plus connus) aux catalogues riches et aux prix acceptables : 4K, HDR et Dolby Vision sont au rendez-vous, alors que les contenus piratés s’arrêtent souvent au FullHD.