Avec le “confinement” national qui s’est imposé il y a quelques jours, les cours de l’Éducation nationale sont passés en distanciel et il est désormais impératif que les élèves se connectent à tout un tas de plateformes numériques. Problème : la première journée de cours à distance s’est très mal déroulé, puisqu’il y a eu d’importants bugs un peu partout !
Quel meilleur moyen de se dédouaner que d’accuser les autres ? C’est ce qu’a fait le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer en point du doigt la responsabilité de l’hébergeur OVH. Mais ce dernier a décidé de ne pas se laisser faire et a assuré n’être aucunement responsable des problèmes rencontrés par les élèves.
La faute à un incendie ?
Jean-Michel Blanquer a évoqué des difficultés de connexion sur de nombreux espaces numériques de travail (ENT). Selon ses dires, plusieurs ENT « dépendent d’un opérateur qui a eu un incendie à Strasbourg il y a quelque temps » et qui « n’a pas pu faire face à l’afflux de connexions ce matin ». Le ministre a assuré que les problèmes ont seulement concerné l’Ile-de-France et « une ou deux autres régions ». OVH a effectivement connu un incendie à Strasbourg, mais le 10 mars dernier.
Dans un tweet, Michel Paulin, le patron d’OVH, indique que l’hébergeur « n’est pas responsable des dysfonctionnements de certains services d’éducation à distance ». Il ajoute que l’incendie « n’a aucun lien avec ces derniers ». Aussi, certaines régions ne s’appuient pas sur OVH pour l’hébergement. Ce mercredi, le tout semble être revenu à la normale.
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