C’est l’annonce du jour : alors que Huawei est dans la panade depuis l’arrestation de sa directrice financière Meng Whanzou au Canada, le sommet du G20 à Osaka semble avoir remis la Chine et les Etats-Unis sur le chemin du pardon. Le président étasunien Donald Trump a en effet annoncé lors d’une conférence de presse que les entreprises américaines pourraient de nouveau collaborer avec Huawei.
Jusqu’ici, Google (Android) et Microsoft étaient interdits de collaboration avec Huawei, soupçonné d’espionnage par l’administration Trump. Une décision qui peut également s’expliquer par la force de l’entreprise chinoise dans le développement de la 5G, qui heurte de plein fouet le savoir-faire américain. De plus, la Chine et les Etats-Unis se livrent une guerre commerciale depuis quelques mois, notamment sur le coût des frais douaniers.
Visiblement, les deux pays sont parvenus à trouver un accord lors de négociations en marge du G20, qui réunit les 20 pays du monde les plus puissants. Pour ce faire, la Chine a accepté d’acheter davantage de produits agricoles à des agriculteurs américains. Selon certaines rumeurs, l’administration Trump a été poussée à prendre cette décision, notamment par les entreprises Intel et Xilinx. L’entreprise chinoise a tout de même dépensé en 2018 pas moins de 11 milliards de dollars en produits Intel, Qualcomm et Micron.
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