Vous courez à fond sur les toits, alors que la ville se réduit en cendres autour de vous. Perdu au milieu des machines de guerre et des colonnes de fumée, votre seule chance de vous en sortir est de courir, sauter, courir, encore courir et surtout, de ne pas vous arrêter ! Sorti en 2009, Canabalt a donné ses lettres de noblesse aux jeux de type infinite runner. Et il n’a pas pris une ride malgré les nombreux titres qui marchent (enfin qui courent) dans ses traces. Les graphismes en noir et blanc vous plongent dans une atmosphère bien particulière, et vous aident aussi à vous concentrer sur votre héros.
Ses mouvements sont dignes des meilleurs films d’action : lorsqu’il traverse une fenêtre, le verre vole en éclats tout autour de lui. S’il s’approche d’une nuée de pigeons, ils s’envolent à tire-d’aile. Il peut même courir le long d’un immeuble, bondir sur un panneau publicitaire pour atterrir sur une grue avant de prendre son élan et enchaîner un saut encore plus fou. Mais attention : dans Canabalt, un faux pas et la chute sera fatale…
Et pour éviter que vous vous lassiez, les niveaux sont sans cesse différents. Vous pouvez même vous mesurer à d’autres modes de jeu qui rendront vos cavalcades encore plus dangereuses avec des projectiles qui vous tombent dessus et des bâtiments qui s’effondrent pendant que vous les traversez. Vous pouvez également jouer avec un ami, avec cette fois deux héros courant côté à côté sur un même écran. Une super idée que l’on aimerait bien voir dans plus de jeux. Une chose est sûre, presque dix ans après sa sortie, Canabalt continue sa course folle et n’est pas près de s’arrêter.
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