Les fêtes sont passées, les cadeaux restent (enfin, ceux qui n’ont pas été revendus sur Leboncoin !). Parmi les plus geeks, on trouve ceux qui ont reçu un bracelet connecté. Certains le portent sans lui trouver de réel intérêt et d’autres y sont complètement accros. Pourtant, si on prend la peine de l’apprivoiser, il peut être un outil intéressant, auquel le gouvernement lui-même trouve du potentiel.
Il est nécessaire de procéder à quelques ajustements pour que le bracelet réponde aux besoins de son utilisateur, ainsi que pour limiter les nuisances et les désagréments, car, soyons honnête, il y en a toujours. Tout d’abord, pour recueillir des données cohérentes, il est judicieux, quand c’est possible, de préciser à quel poignet on porte son bracelet connecté.
Ensuite, il est important, voire même essentiel de protéger ses données personnelles et d’empêcher les pirates informatiques de les voler pour les revendre à des fins commerciales. Autre point crucial si l’on ne veut pas devenir fou : sélectionner et paramétrer les notifications pour éviter que son bracelet connecté ne devienne trop intrusif. Parce que même si c’est pratique d’être notifié en temps réel pour ne pas louper les événements importants, être dérangé sans arrêt peut finir par agacer.
Grâce aux différents capteurs intégrés, l’appareil connecté recueille un certain nombre de données qui permettent un suivi personnel de son alimentation et de son activité physique. Le bracelet connecté Wiko, par exemple, propose, en plus des alertes de notifications, un moniteur de fréquence cardiaque, un podomètre, un compteur de calories brûlées et il affiche la distance parcourue. De quoi encourager l’activité physique et permettre à l’utilisateur de suivre ses progrès.
C’est ce que les députées Corinne Erhel et Laure de la Raudière appellent, dans leur rapport sur les objets connectés présenté le mardi 10 janvier 2017 après-midi, lors de la commission des affaires économiques, des comportements “vertueux”. Ce rapport souligne le potentiel économique des bracelets et autres objets connectés, attire l’attention sur les aides et améliorations qu’ils peuvent constituer en matière de santé et préconise même que la sécurité sociale rembourse, au moins partiellement, les objets connectés qui pourraient être prescrits.
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Cet article est médiocre. Parler de bracelet connecté sans parler des bracelets Fitbit c'est comme si je vous parle de téléphone mobile et je parle pas de l'iPhone