Vous ne le savez peut-être pas, mais outre-Atlantique, c’est la guerre. Depuis quelques semaines, les États-Unis sont visés par des cyberattaques massives, qui ont notamment visé le ministère de la Sécurité intérieure, les départements du Trésor et du Commerce ainsi que plusieurs agences fédérales, selon des informations de presse.
Les pirates ont notamment infiltré les systèmes informatiques de ces différentes entités, profitant d’une mise à jour d’un logiciel de surveillance développé par l’entreprise SolarWinds et utilisé par des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations dans le monde. Plusieurs médias américains accusent les Russes d’être derrière cette manoeuvre. Le chef du département d’Etat, Mike Pompeo, a pointé Moscou du doigt, mais le président Donald Trump a lui minimisé le rôle de la Russie.
Ce qu’a démenti le Kremlin, dénonçant les accusations pointant la Russie comme «infondées» et relevant d’une «russophobie». Ces cyberattaques «n’ont rien à voir avec nous car la Russie n’est pas impliquée dans ces attaques», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Toutes les accusations d’une implication de la Russie sont absolument infondées et s’inscrivent dans la continuité d’une russophobie aveugle, que l’on constate à chaque incident», a-t-il ajouté.
Ces cyberattaques pourraient avoir pour but de subtiliser des informations, ou bien faire paniquer les institutions américaines.