La France attend impatiemment le déploiement de la 5G d’ici la fin de l’année, mais elle semble avoir oublié que le pays n’est pas totalement couvert en 4G. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, a accordé une interview au Parisien pour parler de la fin des zones blanches en France.
La France a pris du retard avec la 4G et Sébastien Soriano le reconnaît. « Nous avons collectivement sous-estimé l’importance qu’allait jouer l’internet mobile dans la vie de nos concitoyens », dit-il. « Nous avions anticipé l’intérêt de la fibre optique mais la prise de conscience sur le mobile a pris du temps », ajoute le président du gendarme des télécoms. Mais la situation a évolué.
La couverture du territoire en 4G par les quatre opérateurs était de 45% en janvier 2018. En juillet 2020, elle étaitde 76%. Un opérateur est même passé à 96%. Son nom n’est pas communiqué. « C’est une partie colossale de la France qui passe de l’ombre à la lumière en termes de débit Internet mobile », dit Sébastien Soriano.
Et d’évoquer le New Deal mobile, un accord qui réattribue les fréquences 2G et 3G aux opérateurs sans les remettre aux enchères. La couverture du territoire en 4G par les quatre opérateurs était de 45% en janvier 2018. C’est passé à 76% en juillet 2020 et un opérateur a même évolué à 96%. Il est fort possible que ce soit Orange, mais son nom n’est pas communiqué. « C’est une partie colossale de la France qui passe de l’ombre à la lumière en termes de débit Internet mobile », dit Sébastien Soriano. « L’objectif des 100% de couverture en 4G est pour fin 2022 », explique-t-il.