Dans le monde, peu sont les pays à pouvoir se targuer d’avoir leur “propre” Internet. Il y a la Chine, évidemment, qui a mis en place le sien il y a plusieurs années déjà, et c’est désormais au tour de la Russie de réussir l’exploit. Un “exploit” largement critiquable, puisque la Chine a, rappelons-le, mis en place un tel système pour pratiquer une véritable censure. Par exemple, il est impossible sur l’internet chinois d’accéder à la célèbre photo de la place de Tian’anmen, où l’on voit un manifestant faire face à un char blindé.
Maintenant, que compte faire la Russie de son Internet, nommé Runet ? Les premiers tests “sécuritaires” de cet “intranet” à l’échelle de toute la mère Patrie se sont déroulés le lundi 23 décembre. Tout se serait passé sans encombre selon les autorités russes, qui cherchaient à tester le système pour qu’il puisse déjouer toute tentative d’intrusion.
Alexey Sokolov, le ministre russe des télécommunications, s’est montré confiant sur la suite du projet : » Les résultats de ces exercices ont montré qu’aussi bien les autorités que les opérateurs de télécommunications sont prêts à répondre efficacement aux risques et menaces émergents, pour assurer le fonctionnement stable de l’Internet et du réseau de télécommunications unifié en Fédération de Russie ».
Au final, l’internet russe serait prêt à déploiement massif sous la surveillance du CNIL national, le Roskomnadzor.
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