Ah, la 5G ! On n’arrête pas d’en parler, et le monde entier est excité à la simple entente de son nom ! La connexion promet en effet une rapidité jamais atteinte, qui n’est même pas comparable avec la 4G. Ce sera, à coup sûr, une révolution. Si certains pays comptent s’en équiper dès l’année prochaine, comme la Chine ou les Etats-Unis, ce sera visiblement un peu plus long pour la France.
Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, explique en effet un léger retard par rapport au reste du monde, dans une interview donnée au journal La Croix : «En 2025, les opérateurs devront avoir basculé l’équivalent de leur réseau actuel. Dans les zones urbaines et économiques, soit environ deux tiers de la population, les utilisateurs pourront disposer de la 5G pleine et entière à cette date. Mais les engagements attendus des opérateurs mobiles (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR) sont plus exigeants. Des débits de 240 mégabits, donc quatre fois supérieurs à la 4G actuelle, devront être proposés ailleurs».
Il évoque également le plan «New Deal Mobile», passé entre les opérateurs et l’Etat pour dire adieu aux zones blanches. La plupart des axes routiers devront également passer en 5G en 2025. «Notre objectif est d’avoir un réseau 100 % 5G d’ici à 2030, intégrant les extensions de réseau en cours», déclare Sébastien Soriano. Autre bonne nouvelle : «Le tarif de l’abonnement 5G devrait être à terme équivalent à celui de la 4G.» On a hâte !