L’Apple Card pourrait être le jackpot d’Apple. Annoncée le 25 mars dernier, la carte bancaire de la marque à la pomme, à la fois physique et virtuel, pourrait être un carton. Si elle ne sera probablement jamais proposée en France, puisque c’est une carte de crédit et non de débit comme toutes les cartes bleues françaises, elle pourrait pourtant séduire les masses outre-Atlantique avec son système de cash-back (de 1 à 3% selon les achats).
Selon l’analyste d’HSBC Nigel Fletcher, l’Apple Card rapporterait pas moins de 300 millions de dollars de bénéfices à la firme de Cupertino et ce, dès sa première année de disponibilité. En cinq, la carte de crédit en titane rapporterait 1,5 milliard de dollars ! Quant aux revenus globaux, ils atteindraient l’énorme somme de 50 milliards de dollars. Comme quoi, le secteur de la banque rapporte gros. Et le plus fort, c’est que ce sont les États-Unis qui engrangeraient la moitié de cette somme. Preuve en est de l’auto-centrisme d’Apple…
Cette analyse se fonde sur la base installée du milliard d’utilisateurs de l’écosystème iOS. Si autant d’utilisateurs décident d’adopter l’Apple Card, ce sera le jackpot pour l’entreprise californienne. D’autant qu’entre Apple et la banque Goldman Sachs, partenaire principal pour l’Apple Card, l’amour est fou : Apple récupérerait pas moins de 70% du chiffre d’affaire réalisée par l’Apple Card, et les 30% restants iront dans la poche de Goldman Sachs. Une association hyper rentable pour Apple.
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