Une seconde d’hésitation et c’est la mort assurée ! Ce qui fait de Spike City un jeu si intense, c’est la lave qui monte et se rapproche sans arrêt. Sur fond de petite musique rétro bien rythmée, votre personnage à tête pointue doit faire tout son possible pour lutter contre la gravité, en escaladant une tour remplie de pièges diaboliques.
Passages à sens unique, tapis roulant, serrures verrouillées : tout est fait pour vous empêcher d’atteindre le niveau suivant avant d’être consumé par de la lave en fusion. Et vous n’aurez pas le temps de rêvasser. Dans Spike City, vous devrez sans cesse faire grimper votre héros de plate-forme en plate-forme, en lui frayant un chemin au milieu des blocs et autres obstacles. Avec un peu de chance, il se collera au plafond et vous donnera le temps de le faire glisser le long de la passerelle, avant que la gravité ne le refasse tomber vers une mort certaine. Vite, appelez l’ascenseur et croisez les doigts pour qu’un groupe d’ennemis ne soit pas en train de vous attendre à l’arrivée.
Vous pouvez collecter des pièces au fur et à mesure de votre progression (si vous en avez le temps), et les échanger ensuite contre des dizaines de bonus cosmétiques. Mais dans une catégorie plus utile, il y a aussi quatre améliorations qui valent le coup d’œil : l’aimant qui permet d’attirer à vous les pièces lorsque vous passez à côté, un dédoubleur de pièces qui porte bien son nom, un bouclier qui vous protège des dégâts et une fusée qui vous propulse un peu plus haut dans le niveau. Une fois achetés, ils apparaissent en cours de partie, quand vous en avez besoin.
Cela dit, rien ne pourra remplacer la dextérité de vos doigts. Votre progression se mesure en mètres dans Spike City, et l’idée est d’essayer de battre votre propre record, encore et toujours. Les contrôles, très simples, peuvent vous laisser penser que ce jeu de plates-formes est facile. En vérité, il lest impitoyable.