Rares sont les jeux dotés de graphismes aussi simples, mais qui proposent malgré tout une expérience de jeu aussi riche. Vous l’aurez deviné, The Escapists fait partie de ceux-là. Derrière ces graphismes qui rendent hommage à l’âge d’or de la 16 bits se cache en effet une aventure captivante, au cours de laquelle vous n’aurez qu’un seul et unique but : vous évader. Mais ne vous attendez pas à une histoire linéaire. Le jeu est en fait découpé comme une série, dans laquelle chaque niveau vous amène à contrôler un personnage différent, au seins d’une prison différente.
Vous ferez vos premiers pas de prisonnier dans un environnement carcéral plutôt laxiste, à la surveillance réduite. Mais pour être honnête, même cette évasion nous a semblé difficile. Vous commencez par apprendre les ficelles du métier : quand travailler à la laverie, quand l’appel est-il fait, quand faut-il se rendre au réfectoire pour le dîner, etc.
Ensuite, il faudra commencer à parler avec les autres détenus, à jouer le fauteur de troubles ou à faire de la contrebande pour empocher un peu de cash. Peut-être même irez-vous pousser de la fonte à la salle de sport, ce qui pourrait être plutôt utile en cas de bagarre dans The Escapists.
Puis vous apprendrez à bricoler grâce aux infos récupérées sur Internet : fabriquer des pinces coupantes à partir de limes à ongles, copier des clés de gardes avec du mastic… Pour un jeu si mignon au premier abord, l’atmosphère commence à devenir franchement réaliste !
Sachez d’ailleurs que le moindre faux pas peut suffire à ruiner ces longues journées (virtuelles) de préparation. Manquez l’appel, attaquez-vous trop précipitamment au grillage ou bloquez les toilettes avec votre trafic illégal, et vous risquez à tout moment l’isolement cellulaire. Ce qui signifie également la confiscation de vos articles de contrebande… Dans The Escapists, la patience est de mise. Mais quand l’un de vos plans d’évasions finit par rencontrer le succès, le plaisir éprouvé est vraiment libérateur !