Les jeux vidéo relèvent d’une certaine forme d’art. Mais dans Kontrast, les différents niveaux sont de véritables chefs d’œuvres. Si on accrochait ces illustrations en noir et blanc dans une galerie d’art, personne ne douterait de leur authenticité !
Pour faire court, le principe de Kontrast est de déplacer des cercles et des carrés de petite taille d’un bout à l’autre de chaque niveau. Pour cela, il faut comprendre comment fonctionne l’engin de style Rube Goldberg qui figure dans l’illustration de chaque niveau.
Chaque scène contient des éléments interactifs : des poulies à actionner, des lampes à faire basculer ou encore des catapultes à charger. C’est à vous de découvrir tout ce qu’il est possible de faire en explorant l’écran du doigt ; Kontrast ne vous donne aucune réponse ni solution.
C’est une combinaison exaltante de surréalisme et de logique, et un excellent choix si vous cherchez un jeu qui ne vous fasse pas perdre votre temps. L’expérience est fluide et sans temps mort, et le développeur conseille de jouer chaque partie en une seule fois.
Il vous faudra jusqu’à 30 minutes pour parcourir les sept niveaux – moins si vous êtes un as pour résoudre les énigmes ! Mais si vous prenez le temps d’apprécier les illustrations, chaque partie durera plus longtemps. Et nous pensons que ça en vaut la peine : Kontrast est un jeu aussi esthétique qu’intelligent.