La semaine dernière, le New York Times révélait que l’application Uber contenait un programme espion permettant à ses utilisateurs, notamment les conducteurs, d’éviter les patrouilles de police.
Le logiciel en question, appelé Greyball, utilise les données recueillies à partir de l’application Uber et d’autres techniques d’identification pour déterminer la position précise des agents de police. Cela permettait aux conducteurs Uber en situation d’irrégularité de les éviter et d’échapper à un éventuel contrôle. L’entreprise de covoiturage aurait utilisé cette méthode dans de grandes villes comme Boston, Paris et Las Vegas, et des pays comme l’Australie, la Chine et la Corée du Sud.
Avec Greyball, Uber avait également un œil sur la concurrence. La société de San Francisco pouvait déterminer la position des concurrents présents dans un secteur donné et récupérer certaines de leurs courses. Suite à ces révélations du quotidien new-yorkais, un responsable de la compagnie a déclaré, mardi, que la compagnie allait cesser d’utiliser Greyball.