Alerte rouge dans les institutions françaises. Le ministère de la Justice a été très récemment visé par une grande cyberattaque, dont l’ampleur et les conséquences sont toujours inconnues. La gendarmerie du cyberespace s’est saisie de l’enquête pour une suspicion d’attaque, preuve de l’inquiétude dans les rangs.
« Il y a eu quelque chose mais pas d’une ampleur importante, cela ne vise pas des dossiers de juridictions pénales », a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête. « Le ministère de la Justice a pris connaissance de l’alerte et s’est organisé pour procéder aux vérifications nécessaires en lien avec les services compétents dans ce domaine », avait-il annoncé.
Les vérifications sont toujours en cours, avec des analyses poussées, pour savoir s’il y avait des fuites, Dans un message envoyé vendredi matin aux responsables des organisations syndicales représentatives, les autorités ont précisé « qu’un site connu pour procéder à la diffusion de données (lockbit) menacerait de publier le 10 février prochain des fichiers appartenant au ministère de la Justice ». La cyberattaque a ainsi été revendiquée par le groupe de hackers Lockbit 2.0.
Dans le même temps, la ville de Saint-Cloud a aussi été victime d’une cyberattaque. Cela a eu lieu dans la nuit du jeudi 20 à vendredi 21 janvier. « Ce type d’attaque, inédite par son intensité, n’a pu être évitée en dépit des mesures renforcées de sécurité appliquées au quotidien pour protéger les données et l’intégrité des ressources informatiques connectées et installées sur les systèmes informatiques de la Ville », indique Saint-Cloud dans un communiqué. Pour l’instant, les motivations demeurent floues.