Décidément, personne ne veut de Huawei. La 5G pourrait en effet 100% européenne, a indiqué le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. « Il est plus important que jamais d’assurer un niveau élevé de sécurité lors du déploiement des réseaux de 5G dans l’UE au vu des besoins croissants en infrastructures numériques de nos économies », a-t-il dit.
« En coopération avec les États membres, nous nous engageons à mettre en place des mesures fiables, coordonnées, non seulement pour assurer la cybersécurité de la 5G mais aussi pour renforcer notre autonomie technologique », a-t-il ajouté dans un communiqué. « L’UE ne s’oppose à aucune entreprise », a affirmé le fonctionnaire européen. « Mais une de ses priorités est d’éviter la dépendance vis-à-vis de fournisseurs à risques », a-t-il expliqué.
Trois groupes offrent des solutions complètes pour la 5G : le finlandais Nokia, le suédois Ericsson et le chinois Huawei. Il existe aussi le coréen Samsung et le chinois ZTE pour des solutions qui comptent “pour une partie du réseau”. Mais selon Thierry Breton, il faut que les choix européens priment.
Si Huawei n’est pour l’instant pas banni du marché français, il pourrait bien disparaitre d’ici 2028, a révélé Reuters…
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