Amazon poursuit son bras de fer avec la justice française. Ce vendredi, la cour d’appel de Versailles a confirmé la décision de justice de la cour de Nanterre, qui prévoyait une amende en cas de non respect des règles sanitaires ou de distribution de produits non-essentiels. Pour autant, la peine a été allégée : l’amende est descendu à 100 000 euros par jour et par infraction constatée au lieu d’un million d’euros, et les appareils high-tech et informatiques sont entrés dans la liste des produits essentiels.
Une liste qui a été rallongée depuis le temps, puisqu’elle inclut aussi les produits pour animaux, le bricolage, la santé du corps, la nutrition, les produits de beauté, l’entretien et la parapharmacie. “Passé ce délai de 48 heures, pour chaque réception, préparation et/ou expédition de produits non autorisés, et ce pendant une durée maximale d’un mois, à l’issue de laquelle il pourra être à nouveau statué, une astreinte de 100 000 euros pourra être prononcée.” Amazon, qui disposait donc de 48 heures pour se mettre en conformité avec les mesures sanitaires requises, a préféré continuer sur sa même lancée.
En effet, l’entreprise, a décidé de prolonger la fermeture de ses entrepôts en France jusqu’à mardi 28 avril, et a indiqué qu’il « sera demandé aux collaborateurs d’Amazon de rester chez eux jusqu’au 28 avril inclus », tout en percevant leur plein salaire. La livraison des produits d’Amazon continuera donc à travers ses entrepôts européens.
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