Décidément, Amazon semble remonté contre la justice française ! Petite piqure de rappel : la semaine dernière, le tribunal de Nanterre avait enjoint le groupe Amazon à ne pas livrer d’autres produits que ceux dits essentiels, et de mettre en place des mesures désinfectantes dans ses entrepôts pour lutter contre le coronavirus. Si le groupe ne s’y pliait pas, il obtiendrait un million d’euros d’amende par jour et par infraction constatée.
Amazon France, lui, s’est défendu d’avoir mis en place les mesures nécessaires, et d’équiper en masques et gants ses employés. L’entreprise a donc fait appel mais a surtout décider de fermer entièrement ses entrepôts français, tout en payant en intégralité ses employés mis sur le carreau. Amazon avait décidé d’employer ses entrepôts européens pour continuer de livrer tous les produits, malgré tout.
« Nous attendons avec intérêt que notre appel soit entendu mardi 21 avril », a indiqué Amazon à Reuters. Initialement, les entrepôts devaient rouvrir le 21 avril. Ce sera finalement jusqu’au 22 avril inclus. Le groupe va-t-il prolonger cette fermeture dans un ultime bras de fer avec l’Etat ? En tous cas, ses protestations sont pour l’instant restés lettre morte… C’est en tout cas bien la preuve que les multinationales font fi de plus en plus du travail des Etats.