C’est une annonce à laquelle on pouvait s’attendre. La 5G aura évidemment du retard en France, en raison des importantes mesures sanitaires mises en place dans le pays – mais également dans le monde entier. Son déploiement était prévu pour juillet, mais les enchères des fréquences 5G additionnelles, qui devaient être émises par les principaux opérateurs comme Bouygues, SFR Free ou Orange, devaient avoir lieu le 21 avril prochain. Et d’ici que l’on soit encore en quarantaine d’ici là, il n’y a qu’un pas. Ces enchères ont donc été repoussées “à une date inconnue”.
La confirmation de la date de juillet pour le déploiement de la 5G en France avait été confirmée en juillet par l’Arcep. Mais pour arriver à ce mois crucial, il fallait passer par plusieurs dates importantes, telle que cette mise aux enchères mais aussi, plus tôt, par l’attribution des premiers blocs de fréquence. Celle-ci a bien eu lieu, et elle a permis à Free, Bouygues, SFR et Orange de détenir des blocs de 50 MHz chacun.
Le 17 mars dernier, Free avait déjà évoqué un potentiel retard de cette fréquence que l’on promet 10 fois plus rapide que la 4G. Ces enchères, qui auraient dû réunir de nombreuses personnes au même endroit, aurait été quelques peu déconcertantes au vu de la progression déjà présente du coronavirus. Pour l’instant, on ne sait donc pas quand aura lieu la mise aux enchères de ces fréquences additionnelles.