Drôle d’histoire que voici. Régulièrement, la Chine est accusée d’espionnage, et notamment par l’administration Trump, aux Etats-Unis, embourbé avec l’empire dans une guerre commerciale sur fond de 5G. Les Etats-Unis soupçonnent également Huawei d’installer des logiciels espions dans leurs téléphones vendus pour espionner leurs utilisateurs. Le pays de l’oncle Sam aurait-il raison ? C’est la question qu’on se pose après les révélations faites par le New York Times et The Guardian.
Selon ces médias, les agents des frontières chinoises installent un logiciel espion, nommé BXAQ ou Feng cai, sur les téléphones des touristes pour récupérer les mails, les messages, les contacts, les appels passés, les données du calendrier, les pseudos utilisés dans certains applications, les données de l’appareil (marque, modèle, etc). Ce sont les touristes qui passent par certains lieux de la région du Xinjiang qui sont visés. Dans la région, les autorités font de la surveillance ethnique, notamment de certains groupes musulmans.
L’application envoie ensuite les données sur une base de données située dans un serveur. Officiellement, les agents ont pour ordre de supprimer l’application du téléphone une fois l’analyse effectuée. Mais le souci, c’est que certains oublient de le faire et les touristes ont toujours l’application sur leur téléphone, jusqu’à ce qu’ils décident de la supprimer…
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